AndalousieDans l'Antiquité, l'Andalousie est peuplée par les Ibères (mélange d'autochtones et de peuples venus d'Asie mineure), les Phéniciens (ancêtres des Libanais), les Carthaginois (anciens habitants de l'actuelle Tunisie) et les Tartessiens. Andalousie L'Andalousie reçoit des colonies grecques et des comptoirs phéniciens. Elle est ensuite sous l'obédience des Carthaginois, puis des Romains. Elle a été occupée par les Maures de 711 jusqu'en 1492. Durant le Haut Moyen Âge, le détroit de Gibraltar (qui doit son nom à Tariq ibn Ziyad, le conquérant) est le point de passage des invasions musulmanes en Europe occidentale, à compter de 711.L'époque médiévale est islamique pour cette région ; Ferdinand III de Castille s'empara de Cordoue en 1236. Séville fut prise en 1248 et Grenade en 1492, après une pause de la Reconquista durant deux siècles. L'Espagne mauresque s'achèvera par cette région, lorsque les Maures qui étaient restés furent persécutés violemment jusqu'en 1609 où, sous l'ordre de Philippe III, ils furent bannis des terres espagnoles.Voir aussi : Reconquista ; al-Andalus Le pays sous domination mauresque dépassait largement le territoire actuel de l'Andalousie. Al-Andalus s'étendait jusqu'aux limites des Asturies dans son extension maximale. Durant l'Époque moderne, l'Andalousie fournit les conquistadors partant à la conquête du "Nouveau Monde" (voir le livre La emigracion Andaluza a America; les descendants des Andalous actuellement s'appellent "Latinos Americanos") via les Baléares, à partir des rangs de l'armée de Castille qui mit fin au royaume de Grenade en 1492. En 1704, la couronne espagnole perdit Gibraltar qui devint une enclave britannique. Durant l'époque contemporaine, la bataille de Trafalgar se tint près de Cadix en 1805. La proximité avec les colonies espagnoles du Maroc redevint un fait géographique et historique majeur lorsqu'en 1936, éclata la guerre civile espagnole : l'armée de Francisco Franco fut débarquée en Andalousie. Dès le début de l'insurrection elle s'empara de Séville, et le 11 août 1936 fusilla Blas Infante, principal instigateur du mouvement régionaliste andalou. Puis soutenue par les bombardements italiens, Malaga tomba le 8. L'Exposition universelle de 1992 se tint à Séville. En février 2007 les Andalous ont adopté par référendum un nouveau statut d'autonomie, comparable à celui de la Catalogne sur de nombreux points, qui renforce les prérogatives régionales et modifie le mode de financement de l'administration régionale, notamment en lui accordant la moitié du produit de l'impôt sur le revenu (IRPF).
la Grande Muraille
En Chine, promenade à pied tout le long de la Grande Muraille, sur les traces de Xuanzang, homme de lettres du VIIe siècle. A l'ombre de cet immense édifice de pierre, le plus long du monde avec ses 6700 kilomètres, construit entre le IIIe siècle avant Jésus-Christ et le XVIIe siècle après Jésus-Christ, le promeneur est saisi par la majesté de cet ouvrage. Au fil de son périple, le marcheur infatigable traverse des déserts brûlants, escalade des montagnes, s'aventure dans des régions oubliées et rencontre des hommes et des femmes qui vivent dans une région où la Chine semble la plus inaccessible.
Résumé : De nombreux mystères continuent de planer sur l'Egypte antique. Parmi eux, la pratique de l'embaumement des animaux laisse encore perplexe de nombreux chercheurs. Des milliers de momies de singes, ibis, chats et autres ont été retrouvées au cours des fouilles. Les découvertes faites sur le site de Tounah el-Gebel par Joris Peters, paléozoologiste de l'université de Munich, apportent quelques réponses. Edifié en l'honneur du dieu Thot, Tounah el-Gebel regorge de salles souterraines abritant près de quatre millions de momies. Il semble que l'attrait des Egyptiens pour la nature sauvage soit à l'origine de ces momifications massives.
Les animaux sacrés des pharaons 1
Les animaux sacrés des pharaons 2
Néfertiti à l'épreuve de la science
Le célèbre buste en calcaire polychrome de Néfertiti constitue l'une des grandes oeuvres d'art de l'Egypte antique parvenues jusqu'à nous. Mais la statue conservée au Musée égyptien de Berlin est-elle authentique ? Depuis la fin des années 1980, certains experts en doutent. D'abord parce que les spécialistes savent que la statue a été fréquemment reproduite. Ensuite parce que l'archéologue Ludwig Borchardt, qui s'en est attribué la découverte en 1912, aurait pu la faire fabriquer pour favoriser sa carrière. Afin de déterminer si la statue mérite sa place au musée, les responsables berlinois ont décidé de faire appel à l'archéométrie, une discipline qui confronte différentes méthodes scientifiques, techniques de laboratoire et études archéologiques.
La civilisation engloutie
Fresques raffinées et orfèvrerie délicate : depuis 25 ans, l'archéologue canadien Sandy MacGillivray ne cesse de mener des investigations sur la civilisation minoenne en Crète, l'une des plus brillantes de l'âge de bronze, il y a plus de 3000 ans. A l'origine d'une véritable révolution artistique, elle fut en outre la première à paver ses routes. La première surtout à utiliser l'écriture, le «linéaire A», qui rappelle étrangement les langues indo-persanes. Sandy MacGillivray s'est acharné à décrypter les multiples codes secrets de cette civilisation et à comprendre son brutal et mystérieux effondrement qui, dit-on, aurait inspiré le mythe de l'Atlantide.
Persépolis, l'Empire perse révélé
Persépolis, capitale de l'empire des Achéménides, reste l'un des sites les plus impressionnants du monde antique. En 520 avant J.-C., Darius Ier ordonne de raser une montagne et d'en utiliser les déblais pour former une immense terrasse de quinze hectares. Il fait venir les meilleurs architectes, artistes et artisans des quatre coins de l'empire. En une soixantaine d'années, ils construisent des escaliers monumentaux, le palais de Darius, la grande porte des Nations, le palais de Xerxès et bien d'autres chefs-d'oeuvre. La plus grande partie sera malheureusement détruite par les soldats d'Alexandre le Grand en 330 avant J.-C. À partir des années 1930, des archéologues allemands mènent une importante campagne de fouilles. Leurs plans très précis ont servi à réaliser les séquences en 3D de ce film. Elles permettent de visualiser avec une extraordinaire précision ce que Persépolis devait être avant sa destruction